des fleurs de tendresse

Poèmes de Marriages

Cette douce chanson qui s'envole au vent,
C'est oui ô nom. "Sept oui six noms"
Je t'en prie quitte donc ces jeux de hasard, 
Salomé
Et si l'amour est mort que me reste-t-il
Sans Toi qui viens à ma rencontre que serais-je
Vois par l'oeil de l'enfant comme le monde est grand
On ne eput tout aimer et tout à la fois
Tout ce qu'en vain je chercherais à te cacher
des fleurs de tendresse

 

Cette douce chanson qui s'envole au vent,
Je vous l'adresse comme une prière,
Vous, mes amis qui êtes ce peuple vivant.
Aujourd'hui, vous êtes comme une lumière

Dans cette nuit qui recouvre le monde, dans
Le vide des consciences, dans le désert,
Quand éclatent vos rires, s'élèvent vos chants,
Vous êtes le renouveau, comme un printemps

De la vie qui s'épanouit, qui fleurit,
Quand les graines sont mortes, le blé semé,
Quand vous proclamez ce qui nous a été promis

Vos mots sont, comme au soleil brûlant d'été,
Une source d'eau vive au creux des rochers,
Ils chantent ce que je voudrais vivre et aimer.
 
des fleurs de tendresse

C'est oui ô nom. "Sept oui six noms"
Comment pourrais-je dire "Oui", oui à ce nom 
Connu par hasard ou depuis longtemps, ce nom 
Qui, au long des listes d'adresses, de prénoms 
Que j'effeuille me retient en toute saison?

Je lui parlerais de pluie, du temps, sinon
Je pourrais lui chanter le mépris, le renom, 
Raconter des fables, écrire des sermons,
Quitter l'errance. Pour un "oui" il Y a deux noms,

0 serons nous dire "Oui" en ton nom
Mon Dieu et que ce oui entraîne d'autres noms, 
Comme ce oui dépend du nom, retiens ton non,

Car je sais que ce oui implique d'autres non, 
Tristesse, abandon auxquels nous disons "Non".
Je ne sais si c'est oui ou non, je suis un nom.
 
des fleurs de tendresse

Je t'en prie quitte donc ces jeux de hasard, 
Mon amie, tous ces visages, ces regards
Que tu poursuis, en vain, sur les apparences, 
Sans te demander à qui faire confiance,

Ni quelles sont tes motivations réelles 
Pour tisser des relations émotionnelles. 
As-tu réfléchi au devenir de l'autre?

S ais-tu si ses rêves sont aussi les nôtres
Ou tels des mirages ne sont-ils que fumées? 
Prends le temps d'établir, avant d'être blessée, 

Des relations profondes, pour qu'ainsi, après
Quelques temps, certaine de cet amour qui naît, 
Tu puisses dire "Oui, nous marchons tous les deux 
Sur ce chemin de Vie qui mène vers Dieu."
 
des fleurs de tendresse

Salue Salomé

Paix sur le monde et en bas sur la vallée
De ton nid d'aigle, non de ton rocher,
Qu'espères-tu donc, la belle, quel messager, 
Quels rêves te tiennent encore éveillée?


Paix sur le monde et ceux qui vont veiller,
En face de Marcharonte, cachée dans les rochers 
Une source d'espoir s'écoule lentement
Et les mots s'écroulent sur des papyrus cassants.

La paix sur le monde, qui ne l'a pas rêvé,
Riches et puissants, et pauvres, et délaissés, 
Qui n'a pas rêvé d'amour, de n'être apaisé,

Qui n'écoute un coeur où le vent vient murmurer, 
Parmi les roseaux, cela tu dois l'ignorer.
Seule la poussière danse encore. Salut Salomé.
 
des fleurs de tendresse

Et si l'amour est mort que me reste-t-il
Mais si l'amour est la mort où est le péril
Je meurs à moi-même, toi, tu nais à l'autre
Aussi faibles et forts que l'étaient les apôtres.

Mourir d'amour si nous manquons à nous-mêmes
Nous ne récoltons alors que notre haine
Enfermés dans nos demeures patriciennes
Faîtes que cela jamais ne vous survienne

Comme l'argile humide est sans failles
L'amour n'est pas un combat une bataille
Il est créateur, jaloux, exclusif mais non envieux

Il est destructeur, ouvert, caché, radieux
Je ne sais comment le dire, mais c'est un feu
Qui nous brûle l'âme comme la paille.
 
des fleurs de tendresse

Sans Toi qui viens à ma rencontre que serais-je
Qu'une tombe, qu'un animal pris au piège
Vous les moissonneurs, s'il faut que meure le blé
A la mort de l'été, ne pourrions nous semer?

Amoureux transit, tu crains pour ce que tu n'as
La vie n'est qu'un étrange et douloureux combat:
Tu crois saisir ton amour en fait tu le broies
Ouvres ton coeur, l'ombre des bras dessine une croix

En Amour même celui qui aime n'est rien
Par lui-même, il n'est que par l'autre,
Il naît à l'autre, il ne se connaît plus bien

Chacun se disait sien et maintenant nôtre
Ils étaient deux et bientôt trois mais n'ont qu'une voix 
Et c'est peut être là que s'accomplit la Foi
 
des fleurs de tendresse

Vois par l'oeil de l'enfant comme le monde est grand 
Ecoutes les notes cristallines du temps
La chanson des parfums, les caresses du vent
Et puises tout ton saoul au puits des sentiments.

Comprendras-tu ce que vaux une amitié
Peut être mais encore n'est pas assuré
Tu as tant à prendre, et à t'approprier
Tu n'as qu'un instant qu'un lambeau d'éternité

Mais dans l'histoire puisses tu ne pas compter
N'être qu'un rouage, un grain au sablier
Mais d'enfance, de patience infinie.

Premier ou dernier, ne te laisses pas conter
Aujourd'hui tu n'as qu'une seule vie
Fais la d'amour, taches de ne pas l'oublier.
 
 
des fleurs de tendresse

On ne peux tout aimer et tout à la fois
Au fond de mon coeur, il fait de plus en plus froid 
Quand je me sens loin de tes yeux ou de ta voix,
Je voudrais te sentir, te savoir près de moi,

Je voudrais t'accueillir, t'offrir un bout de toit,
Je voudrais tant de choses, mais trop souvent je rêve 
Ma douce compagne, d'un bonheur fragile
D'un monde paisible, non pas immobile

Mais vivant et joyeux. Hélas quand s'achèvent
Mes songes, mensonges, la triste vérité
surgit et vient s'imposer au fond de mes yeux
D'une terre morte par manque d'espérance,

V ide, sans projets et sans raison d'espérer,
Livide, rejetée, au bord du silence
si nos coeurs ne parlent et ne s'ouvrent à Dieu
 
des fleurs de tendresse

Tout ce qu'en vain je chercherais à te cacher 
Tu le lirais dans ces lignes, tout simplement, 
Même si j'écris mes larmes, mes sanglots,
Ha faiblesse, mes alarmes, mes sentiments,

Mais je n'ose, ni ne sais comment te parler 
Que puis-je te dire avec mes simples mots
Que tu ne saches déjà depuis la nuit des temps 
Où l'homme ne rêve que de crépuscule des dieux

Dont la nuit s'achève quand flambe le bûcher 
N'est pas cet amour qui nous prend par défaut,
Nous retourne, nous pousse à contre courant,

Sur des routes humaines et vers d'autres cieux, 
D'autres terres où nous pourrons enfin aimer 
Jusqu'à la démesure, mesure de Dieu.
 
des fleurs de tendresse

 
des fleurs de tendresse
retour aux poêmes
des fleurs de tendresse
retour aux textes
des fleurs de tendresse