des fleurs de tendresse

Poèmes de Ressurection

Tu passes et rien ne me retient dans l'aube claire du matin O jeune Fille
Il te faudra chanter l'amour et la vie,
Pâques: La vie sur la mort a triomphé,
des fleurs de tendresse

 

Tu passes et rien ne me retient dans l'aube claire du matin
0 jeune fille qui pleure et qui revient vers ce jardin
Dans la rosée de l'aurore que nous reste-t-il de l'odeur des roses 
Que porte le souffle du vent quand le corps repose
0 jeune fille qui pleure et qui revient de ce jardin
Tu passes et tout s'oublie dans l'aube claire du matin
Dans la nuit, dans le vide, dans la tombe, dans le froid,
Devant les membres raides, morts, nous tremblons d'effroi
0 jeune fille qui court et qui revient de ce jardin
Tout passe et tout s'oublie dans l'aube claire du matin
Et toi tu cries, tu pleures, tu danses de joie,
Incrédule, 0 jeune fille, je ne te comprends pas
0 jeune fille qui court et qui revient de ce jardin
Tout passe et tu me reviens dans l'aube claire du matin
Hais dis-moi, n'as-tu pas été trompée
Et la pierre qui donc aurait pu la rouler?
0 jeune fille qui court et qui revient de ce jardin
Tout passe et tout me revient dans l'aube claire du matin
Personne dis-tu n'a pu te renseigner
Pourtant cet homme ces phrases t'ont bien parlé
0 jeune fille je cours et je reviens de ce jardin
Tout s'éclaire et tout me revient dans l'aube claire du matin
des fleurs de tendresse

Il te faudra chanter l'amour et la vie,
Souffrir les offenses et offrir ton pardon
Trouver entre l'indifférence et l'envie,
Un temps pour les retours, un temps pour l'abandon

Il te faudra, par delà la mort, la vie,
Dans les flots des guerres, des torrents de larmes 
Amères et de détresse infinie,
Construire la paix au milieu des drames.

Il te faudra, par Sa mort et par ta vie
Quand pour les autres, tout n'est plus que misère, 
Etre comme un phare, une lumière

Dans la nuit des hommes, un feu qui pétille
De joie et qui s'allume au fond de tes yeux
Chaque fois que tes regards reposent sur Dieu.
 
des fleurs de tendresse

Pâques: La vie sur la mort a triomphé,
Et sortant du silence, Jesus pardonne,
Mais tous ces hommes l'avaient déjà oublié
Ce marginal qui fréquentait les débauchés,

Cet excentrique dont les idées détonnent.
Hier, à Jerusalem comme vous le savez
C'est autour du cri de "Crucifiez! Crucifiez!" 
Qu'ils s'étaient réunis, qu'ils l'avaient humilié,

Rejeté, torturé, condamné, supplicié,
Aujourd'hui, par chance, les hommes ont bien changé, 
Ils sont plus tolérants, et moins vite choqués,

Ils sont occupés, fatigués, stressés, blasés, 
Fermés, morts à tout ce qui leur est étranger...
Et Jesus pardonne... mais tous l'ont oublié.
 
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