Si tu regardes à l'entour, tout autour de toi
Tout se perd en de fratricides combats,
Dans une vie sans plus d'espoir ni de joie,
Sans chaleur, dans la nuit, dans le vent, dans le froid, |
Voilà que peu à peu ils sombrent dans l'oubli
La mort, la faim, de Kismajo en Baragna,
Sans aide, ni confort, réconforts ou appuis
La mort, la fin, de Sarajevo en Angola, |
Où s'aigrit, périt ce qu'il nous reste d'enfant
Et de certitude que l'indifférence
Et le silence qui achève le Soudan
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Elle même sera morte notre espérance
Si pour le premier pas nous n'élevons la voix
Et une fois au moins ne proclamons notre foi.
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